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Les abattoirs de Bruxelles craignent l'interdiction de l'abattage sans anesthésie

Après la Flandre et la Wallonie, il est possible que l'abattage rituel sans étourdissement soit également interdit à Bruxelles. Cette situation suscite une grande inquiétude à l'abattoir d'Anderlecht, où 80 % des animaux sont abattus sans étourdissement.

L'avenir est menacé

Dans les abattoirs d'Anderlecht, 50 000 animaux sont abattus chaque année. Environ quatre-vingt pour cent de ces abattages ont lieu sans anesthésie. L'importance économique de l'abattage rituel non anesthésié à Bruxelles ne doit donc pas être sous-estimée. En cas d'interdiction, il y aurait une période d'un an et demi pour se mettre en conformité. L'incertitude actuelle s'ajoute à l'incertitude concernant le renouvellement de l'autorisation de la ligne d'abattage après 2028. La région de Bruxelles élabore actuellement un plan directeur pour le site de l'Abattoir, qui pourrait ne laisser aucune place à un abattoir.

Aucune garantie d'un meilleur bien-être animal

En Flandre, l'interdiction de l'abattage non anesthésié a été introduite en 2019 pour améliorer le bien-être des animaux. À Bruxelles, ils ne sont pas convaincus que ce sera effectivement le cas. D'une part, les animaux devront être transportés pendant de plus longues périodes vers des pays où l'abattage rituel sera toujours possible, et d'autre part, l'abattage rituel se fera toujours à huis clos, sans aucune forme de contrôle.

Chaîne courte et emploi à risque

Comme Abattoir approvisionne principalement Bruxelles, une éventuelle interdiction de l'abattage sans anesthésie constitue également une menace pour la chaîne courte. Enfin, une interdiction aurait également des conséquences pour les 25 abatteurs et les 200 découpeurs de viande qui travaillent dans les abattoirs d'Anderlecht.

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